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Le blogue à Bob.

2 VERGES À LA LIVRE …WOW !

Connaissez-vous quelqu’un dans votre entourage qui frappe 2 verges à la livre ? Avouons que c’est pas mal rare, sur le PGA Tour il y a Rory Mcllroy, qui, à 160 livres, catapulte le petit ballon à 320-340 verges.

J’ai une petite surprise pour vous, mon chum Johnny que l’on surnomme tendrement BBQ, mon partenaire de golf depuis des décennies, le fait régulièrement. À 61 ans et 121 livres, il frappe la balle à 240 verges. Dans ma chronique précédente, je vous parlais de fluidité. L’élan de Johnny représente bien ce que je voulais démontrer ; énergique mais surtout fluide, rythmé et calme du début jusqu’à la toute fin. Il semble être fait en caoutchouc, il est d’une souplesse qui me rend jaloux, moi qui pourrais souvent servir d’armature à béton surtout quand mon chum Arthrose décide de jouer la ronde avec nous 😊.

Loin d’être une armoire à glace, Johnny a la facilité de transférer le maximum d’énergie lors de l’impact avec la balle et pourtant son swing donne l’impression d’être au ralenti. Il a toujours pris soin de finir son élan en douceur, « aspect négligé par la majorité des golfeurs ». Pourtant les experts disent que le « finish » d’un élan est aussi important sinon plus que le « backswing » et c’est toujours la partie qu’on laisse tomber en premier quand on perd un peu notre concentration. Quand je réussis à maintenir un « finish » calme et complet, je sens que je suis plus fluide et mieux coordonné. C’est comme si en gardant en tête de bien compléter mon élan, je maintenais un meilleur relâchement musculaire tout en évitant ces tensions qui nous guettent toujours.

Le plus déconcertant est que Johnny atteint pratiquement toujours le centre des allées avec son « driver ». Il peut changer de bâton sans que rien ne paraisse. D’ailleurs, il aime bien nous tirer la pipe en prenant le mien ou celui d’autres golfeurs avec les mêmes résultats. Nous les cons (pas vous mais moi…), on change de « driver ». …. 3 slices et 2 hook, go chez Golf Town. Pourtant ce nouveau bâton à 700$ est loin de tout régler. Quand je suis tendu comme oncle Arthur qui regardait la lutte Grand Prix à l’époque, la seule chose qui va changer c’est mon compte bancaire 😊.

J’ai un ami qui a le même « driver » depuis 12 ans. Il a eu beau essayer quelques marques et modèles, il n’a jamais été en mesure de reproduire la précision et les distances de son vieux King Cobra et il catapulte la balle à 280-300 verges. Oui les nouvelles technologies mais pas à n’importe quel prix. La confiance envers un bâton est souvent le meilleur avantage qu’on peut en tirer.

Et si vous décidez de vous offrir un cadeau, faites-le comme il faut car ce n’est pas facile de trouver les spécifications adaptées à son élan et il y en a plusieurs à considérer; rigidité, poids, longueur, « swing-weight », « launch », point de flexion, torques, etc… La meilleure option est de consulter un professionnel sans quoi il y a de bonnes chances que vous reveniez à votre vieille « braoule » 😊, on peut bien se gâter, sans que la chose se gâte….