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Le sweet spot du vieux LEE…

Pour débuter, j’ai remarqué que la dernière chronique ‘’Surprise c’est Louise’’ semble vous avoir plu. Elle m’a joué un vilain tour ma Louise, mais je n’ai pas le choix maintenant, les bottines vont devoir suivre les babines… 😊 ATTITUDE !

Citation Lee Trevino ’ Ne change pas ton swing pour celui d’un autre, maîtrise-le tien parfaitement. Va au champ de pratique et entraîne-toi à faire de bons contacts sans aucune cible. Une fois que tes contacts seront centrés et réguliers, tu pourras ajouter les cibles à ton entraînement’’.

Le fameux ‘’sweet spot’’, ce petit point au centre de la tête du bâton avec son effet trampoline qui propulse la balle au-delà de tout espoir. Ce point parfaitement équilibré qui donne la sensation d’une balle qui pénètre dans la tête du bâton pour exploser par la suite. Selon M. Trevino, un des grands golfeurs du PGA Tour, pour atteindre ce sweet spot régulièrement, il faut avoir une maîtrise quasi parfaite de son propre élan et éviter en tant qu’amateur de toujours vouloir copier l’élan parfait du joueur professionnel.

Voici un exemple frappant : vous connaissez sûrement mes chums Christian et Marcel. Qu’ont-ils en commun mise à part qu’ils sont deux champions de notre club? Ce n’est certainement pas leur swing car ils sont diamétralement différents. Leur point en commun : leur capacité à répéter presque parfaitement coup après coup leur propre élan et ce, en adaptant celui-ci à chaque bâton qu’ils ont dans leur sac. La ‘’répétabilité’’ peu importe la situation, le risque et le stress. Voilà ce que le vieux Lee veut nous passer comme message. La parfaite maîtrise de ton swing que tu t’es forgé au fil du temps, est gage de cette confiance tant recherchée qui place les golfeurs et golfeuses dans cette zone de confort qui les rend si confiants qu’on les envie à en perdre le Nord 😊. Vous avez sûrement vécu ce sentiment de confiance lors d’une ronde alors que tout se passe incroyablement bien et tout semble si facile. Les drives sont droites, les entrées au vert glissent vers les fanions et les putts tombent comme si la ‘’cup’’ était devenue une chaudière, un sentiment de contrôle indescriptible que l’on souhaiterait toujours garder. J’ai au moins 3 ou 4 autres chums qui fleurtent constamment avec le par. Je vois très bien cette facilité qu’ils ont à rester dans le même plan de swing avec le même rythme et la même intensité. Tous ces joueurs semblent ne jamais en mettre plus qu’il le faut comme s’ils en étaient venus à une maîtrise innée de leur élan même si celui-ci ne sort pas du ‘’moule’’ parfait du golfeur professionnel. Ils ne sont certainement pas toujours sur le sweet spot mais ils en sont rarement très loin.

La grande majorité des pros ont l’objectif d’avoir le swing modélisé par les meilleurs enseignants au monde. Malgré cela, ce ne sont pas tous des Fred Couple ou des Rory McIlroy. Regardez les swings de Jim Furik, Bubba Watson, John Daly, Matthew Wolff et que dire du nouveau membre de la PGA Carl Yuan. La palme des swings les plus bizarres va certainement à Hosung Choi le champion du Open de la Corée (à voir sur YouTube). Je ne dis pas qu’il faut en mettre autant, mais ces joueurs démontrent que le fait de maîtriser son propre élan même s’il est peu orthodoxe, peut t’amener à mieux jouer. Si cela est vrai pour les pros, imaginez comment c‘est encore plus vrai pour nous les amateurs qui, souvent, avons que nous-même pour nous améliorer. En plus, s’il y a un sport lors duquel tu te bats contre toi-même c’est bien le golf. Le légendaire Bobby Jones disait : ‘’ le vrai golf se joue sur un très petit parcours de 5 pouces, celui-ci se situe entre les deux oreilles’’. Tellement vrai, un simple putt manqué de 2 pieds peut nous sortir d’un match qui allait pourtant si bien. Comment expliquer que je stresse lorsque j’arrive sur un trou dont j’ai obtenu des double-bogeys lors des deux dernières rondes, surtout quand mon chum Boutch le sait et qu’il sort son tournevis pour me jouer dans le carburateur 😊.

Ma conclusion :  ‘’je ne connais pas tous les facteurs de succès du parfait élan mais d’essayer continuellement de le modifier, est sûrement un facteur d’échec’’. Et quand c’est le vieux Lee qui le dit, ça vaut la peine d’y réfléchir….

Chers ami(es) golfeurs et golfeuses, enfin la saison est là, quel bonheur ce sera de vous revoir !