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Deux des pires négligés du golf…

Peu importe l’activité que l’on pratique, il y a souvent des détails sur lesquels on met nos priorités sans pour autant qu’ils soient vraiment prioritaires alors qu’en même temps, on néglige d’autres éléments qui logiquement pourraient faire une différence. Par exemple, le pécheur qui a dans ses mains une canne à moucher à 250$ et qui s’entête à pêcher toujours avec la même mouche parce que c’est ‘’gossant’’ de la changer ou le joueur de tennis qui s’achète la meilleure raquette sur le marché mais qui use ses balles jusqu’à la corde avant de les changer.

Le même chose s’applique au golf. Encore une fois, loin de moi l’idée de vous montrer quoi que ce soit, je n’en ai pas l’intention et ce n’est pas le but de ce blogue. Ça n’empêche pas que nous pouvons comme passionné du golf expérimenter des choses et tenter d’améliorer notre jeu. Au fil des années, j’ai observé deux éléments qui pour moi sont certainement dans les plus négligés du golf, les voici :

La bonne balle

Balle molle, balle dure, balle à 6$, balle à 1$, balle neuve, balle usagée, haute compression, basse compression, haute rotation, basse rotation, joueur averti, joueur débutant, temps chaud, temps froid, contrôle ou distance… voilà quelques paramètres à considérer pour choisir votre balle 😊, euuuuuuh …. pas évident !

Gardons cela simple, la principale chose à éviter selon moi est de jouer continuellement avec des balles de conception différente (balles 3 couches, balles 5 couches, balles molles, balles dures) souvent sans même le savoir. Faites vous-même le test : prenez une ProV1, une TaylorMade et une Pinnacle et effectuez quelques putts de même distance avec le même élan dans les mêmes conditions et vous verrez facilement la différence dans la sensation au contact et dans la distance du roulement qui s’en suivra. J’ai toujours pensé que pour bien putter il faut développer un très bon contrôle de la distance surtout quand il faut jumeler direction et puissance lors de putts en pente latérale, ‘’lire casse’’. Il devient pratiquement impossible de mémoriser le niveau d’énergie à transmettre à la balle en situation de putting ou même lors des approches au vert si vous changez constamment le type de balle que vous utilisez. Suggestion : choisir un type de balle qui répond à nos besoins et qui nous apporte un sentiment de confiance et on essaie de faire un bon ‘’boute’’ avec… moi j’y vais par saison et pas besoin de balles à 60$ la douzaine.

Les souliers (ne riez pas …)

Oui les souliers sont selon moi dans le top 5 des éléments les plus négligés sur un parcours de golf. Pas trop de problème pour le ‘’driver’’ à 600$ ou le ‘’putter’’ à 400$, mais nos souliers sont souvent usés, devenus grands au fil du temps et prennent l’eau comme la vieille chaloupe à mon père. Retenez cela : ‘’ on joue pas à TV, on joue dans rosée… on peut bien se payer de bons souliers’’ 😊. C’est déjà assez difficile de jouer au golf, s’il faut en plus avoir les pieds « lousses » ou traîner un gallon d’eau dès le 2e trou, ce n’est pas ce qui va aider notre cause.

Mon truc est d’en avoir deux paires, ça me permet de les garder plus longtemps et d’éviter les mauvaises surprises juste avant une ronde. Attention, ils ne sont pas faits pour la même job… une paire bien cramponnée pour la rosée du matin et une paire sans crampon et moins chaude pour les matchs en milieu am ou en pm. Faites attention aux offres à 125$, je ne pense pas qu’à ce prix vous aurez qualité et durabilité, un montant de 200 à 225$ serait plus approprié si vous jouez régulièrement et surtout si vous marchez vos rondes.

Voulez-vous connaître mon 3e négligé ? les « grips », à suivre lors d’une prochaine chronique. Non Boutch, je ne parlerai pas de toi 😊 😊 😊